Les Sportsbooks ont prospéré et continuent à bien se porter malgré tous les défis rencontrés tout au long de l’année
Cette fois-ci, à l’Expo virtuelle, nous avons rencontré des personnes influentes dans l’industrie des sportsbooks, notamment Rob Dowling, directeur général de Singular et auteur de la couverture de SiGMA 2020, Paris Smith, PDG de Pinnacle, et Jesper Svensson, PDG de Betsson.
En matière de sportsbooks, ces trois sociétés sont les principaux acteurs. Singular agit en tant que fournisseur de logiciels apportant innovation et créativité à l’industrie, Pinnacle avec un produit axé sur l’Europe et Betsson avec son propre sportsbook.
De nombreuses industries ainsi que des secteurs de l’industrie des jeux d’argent ont connu des difficultés pendant la pandémie COVID-19, en particulier les opérateurs terrestres. Cela dit, les paris sportifs ont prospéré et continuent à bien se porter malgré tous les défis rencontrés tout au long de l’année.
Pourquoi se portent-ils si bien ?
Le sport est très résistant, selon Paris Smith. Alors que les entreprises ont été durement touchées par les restrictions de fermeture et que de nombreux événements ont été suspendus, le sport était toujours là . Aujourd’hui, on peut affirmer que même au plus fort de la pandémie, il n’y a pas eu d’événements sportifs traditionnels. C’est vrai, mais la suspension des sports traditionnels a ouvert quelques portes supplémentaires, à savoir les eSports. Le PDG de Pinnacle a déclaré que les eSports étaient le “point culminant” de l’entreprise et de l’industrie, car les gens affluaient dans ce secteur en quête de divertissement. Par conséquent, il est clair que les entreprises basées en ligne sont plus avantageuses que leurs homologues terrestres et qu’elles sont capables de s’adapter à différentes situations, comme l’affirme Paris Smith :
?La numérisation en général a progressé pendant cette période et nous en bénéficions tous, bien s?r, si vous êtes une grande entreprise terrestre, c’est beaucoup plus difficile que ce que nous avons connu?
Avec la reprise des sports traditionnels, les opérateurs ont connu une demande massive par rapport aux marchés traditionnels, cependant , les verticales virtuelles et l’eSport sont beaucoup plus importants désormais.
Jesper Svensson, PDG de Betsson, précise également que l’innovation n’est pas la principale caractéristique du succès des paris sportifs pendant la pandémie mais celle des “produits traditionnels suscitant de plus en plus d’intérêt”, selon les tendances actuelles.
Cela dit, les opérateurs de sportsbook n’ont pas vraiment bien vécu ces
difficultés. Comme Paris Smith l’a décrit comme une “survie”. C’est ainsi que des opérateurs, tels que Pinnacle et Betsson, se sont mis en rapport les uns avec les autres pour obtenir de l’aide.
Rob Dowling (photo de gauche) a également constaté que les vendeurs étaient plus qu’heureux d’offrir un “soutien moral” et de donner des conseils pour résoudre les problèmes actuels.
Le CCO décrit également “une des merveilles qui s’est produite pendant COVID” a était que “beaucoup de petites entreprises qui avaient un produit innovant et génial ont réussi à faire sortir leur produit dans la cours des grands. Les grands ont mis en place tout ce produit innovant qui, je pense, a un peu changé le paysage des paris sportifs tel que nous le connaissons aujourd’hui. Aujourd’hui, nous avons un produit beaucoup plus, disons, intéressant”.
Il est évident que la pandémie a vraiment vu les entreprises aller dans la même direction, ce qui a abouti à une industrie plus innovante et plus prospère .
Les dangers de la réglementations
De plus, les régulateurs ont également été abordés en raison de toutes les nouvelles réglementations imposées en Europe et dans le monde. Les trois orateurs ont convenu qu’il doit y avoir un certain équilibre entre les régulateurs et les opérateurs qui doivent travailler ensemble. Le plus souvent, les régulateurs prennent des mesures drastiques pour protéger les clients, ce qui, la plupart du temps, finit par être contre-productif. Paris Smith n’a pas eu peur de dire que lorsqu’un “régulateur devient un dictateur”, Pinnacle se retire de cette juridiction.
Jesper Svensson (photo de droite) donne un exemple parfait qui s’est produit à Betsson récemment. Betsson n’a pas été autorisé à opérer pendant un certain temps car le gouvernement letton voulait protéger les joueurs. M. Svensson a fait part de ses réflexions en disant :
“Il est très na?f de penser que la population en général va s’arrêter de jouer, donc ce qui se passe c’est qu’ils ont arrêté de jouer avec toute société qui est réglementée parce que la seule alternative qu’ils avaient était de jouer avec des sociétés qui ne sont pas réglementées en Lettonie”.
De plus, des réglementations strictes auront des implications majeures sur l’industrie. Comme Rob Dowling l’a clairement dit, “des réglementations trop sévères peuvent étouffer la création, en particulier dans le développement de logiciels”.
Conseiller le marché américain
L’Europe est un marché bien établi en matière de jeux d’argent et de jeux responsables, avec de nombreuses années d’expérience en comparaison avec d’autres pays, notamment les états-Unis. Un certain nombre d’états ont commencé à légaliser les paris sportifs et les jeux d’argent en ligne, et ces trois vétérans ont donné un conseil à leurs collègues d’un autre point de vue.
Ils s’accordent à dire que si les régulateurs cherchent à imposer trop de restrictions, le marché noir des jeux d’argent s’en trouvera affecté et les régulateurs doivent trouver un équilibre pour le rendre attrayant à la fois pour les entreprises et, surtout, pour les joueurs.
Paris Smith (photo de droite) a offert son conseil en déclarant: “N’attendez pas, faites-le. Si vous attendez, des gens qui ne comprennent pas vraiment [l’industrie] vous pousseront. ” Le PDG de Pinnacle poursuit en disant que les opérateurs américains devraient regarder le marché européen et s’appuyer sur celui-ci, évaluer les normes et être à la ?pointe de la technologie? car cela sera ?plus bénéfique à long terme pour les opérateurs?.
Il est très important que les régulateurs ne restreignent pas trop les entreprises, sinon les parieurs pourraient envisager d’autres options, telles que les opérateurs du marché noir, qui peuvent para?tre plus attrayants mais les exposeront à beaucoup de risques .
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